Alexander the Great

A l e x a n d r e L e G r a n d 19 intime... votre ami Parménion qui est resté à Médie et n’a pas voulu marcher avec nous sur l’Inde. Il est mon ami ; mais il est votre ami aussi. Nous serons donc tous deux ses victimes... C’est pourquoi je veux que vous le tuiez ! Allez à Médie où il se trouve ; remettez de ma part cette lettre au gouverneur afin qu’il vous aide à organiser son assassinat. Et pour que Parménion ne vous soupçonne de rien, voici une lettre que j’ai rédigée moi-même et sur laquelle j’ai apposé le cachet de son fils que j’ai récupéré, après l’avoir fait exécuter par mes soldats. (Polydamas saisit la lettre, hoche la tête, craintif et hésitant... Alexandre alors presse en disant): ALEXANDRE : Ecoutez... Ceci est un secret entre nous. Si vous le divulguez ou si vous hésitez, soyez certain que je retiendrai votre frère en otage ici, jusqu’à ce que vous reveniez portant de bonnes nouvelles. POLYDAMAS : Je suis à vos ordres, Sire. (Alexandre frappe dans ses mains. Le majordome entre) ALEXANDRE : Amenez les deux Arabes ! (Un moment de silence) (Deux Arabes entrent dont l’un tient en main des vêtements) ALEXANDRE : Avez-vous apporté les costumes arabes? UN DES DEUX ARABES : Oui... les voici.

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