Alexander the Great

A l e x a n d r e L e G r a n d 34 que les dangers. Ce pays est aussi riche qu’il est incapable de mener une guerre ; je ne vous conduis pas à la gloire, mais au pillage et à la rapine ! Vous méritez de vous emparer des richesses que la mer a rejetées sur les côtes de l’Inde et de les emporter dans votre pays. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas votre roi qui vous parle, mais votre chef qui vous a menés aux quatre coins du monde. J’ai tout imposé par des ordres. Cette foisci, je serai votre obligé. Et c’est moi qui vous le demande... Je partagerai les dangers avec vous et je vous protégerai avec mon bouclier. (Un moment à silence) ALEXANDRE : Pourquoi ce silence ? Où sont les acclamations qui traduisent l’ambition?! Cette vision macédonienne, où estelle? Ô soldats... Comme si vous ne me connaissiez pas... Et comme si je ne vous connaissais pas ! (Pendant l’allocution d’Alexandre, les soldats demeurent silencieux têtes baissées) ALEXANDRE : Peut-être, sans le savoir, me suis-je trompé sur vous... sur votre enthousiasme et sur votre esprit d’abnégation, au point que vous ne désirez ni m’écouter ni me regarder... n’est-ce pas ? Personne ne me répond... Personne ne me répond... A qui est-ce que je parle ? Et qu’est-ce

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