12 entretenaient de bonnes relations de voisinage et se rendraient mutuellement visite sans aucune restriction. Sur l’île il y avait des églises chrétiennes, des mosquées musulmanes, notamment la Grande Mosquée et son haut minaret, des synagogues juives ainsi que des pagodes païennes. À l’ouest d’Ormuz se trouvait la terre de Perse et à l’est, l’Arabie. Ces deux terres fournissaient à Ormuz tout ce dont elle avait besoin : du blé, de l’eau, du bois et de nombreuses variétés de fruits, le tout en quantités abondantes. Plus de 400 bateaux, présents dans le port en tout temps, fournissaient des moyens de transport sûrs. Ces bateaux portaient différents noms selon leur taille, leur type, leur lieu de fabrication, etc. Dans la forteresse d’Ormuz il y avait 70 grosses pièces de canon, toutes en bronze. La forteresse était entourée de douves, ce qui la rendait difficile à prendre aisément. Elle était gardée en permanence par plus de 500 soldats. Dans le port, il y avait toujours des bateaux qui venaient de toute l’Inde et qui apportaient toutes sortes de produits, dont des médicaments et des textiles. De là ils étaient envoyés en Perse, en Arabie, en Turquie et même en Europe. On y trouvait de tout en abondance : viande, poisson, pain, aliments en conserve tels que les confitures, les fruits secs, etc. Ils étaient envoyés en Inde en grandes quantités. Le commerce d’Ormuz était de loin le plus important et le plus vaste de toute l’Inde. Un grand nombre de chevaux était envoyé tous les ans en Inde
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