Bibi Fatima and the King’s Sons

31 peuple. Les résidents portugais de la ville l’aiment beaucoup également. Il possède toutes les qualités nécessaires pour occuper ce poste. Quant à moi, je suis trop vieux et trop faible, j’aspire à passer le reste de mes jours en paix, libre de me consacrer au culte d’Allah. En conséquence, je sollicite de votre Excellence l’approbation à ma requête. Qu’Allah vous garde et vous donne longue vie. Date : 14 avril 1598, à Ormuz Le 16 avril 1598, cependant, Feroz Shah écrivit lui aussi une lettre au vice-roi de l’Inde. Il y disait : Que votre Excellence me permette de l’informer des affaires de l’État ici. Votre émissaire a vu de lui-même ce qui se passe ici. Peut-être qu’il en aurait une vision plus éclairée, voire meilleure que celle que je pourrais écrire. Je ne doute pas de la justice de Votre Excellence et de la confiance que vous m’accorderez, comme si vous étiez mon père. J’implore Allah d’accorder longue vie à Votre Excellence pour que l’État prospère et que Votre Excellence connaisse de nombreuses victoires. Allah est le Seul Capable de le faire… etc. Ormuz, le 16 avril 1598 Votre prince d’Ormuz Feroz Shah Le fait de signer la lettre « prince d’Ormuz » était clairement un acte de défiance vis à vis de la volonté de son père.

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