Bibi Fatima and the King’s Sons

35 lut à voix basse la lettre envoyée au roi concernant la transmission du trône à Feroz Shah. Choquée, Sayyidatu-Nisa s’écria : « Quelle catastrophe ! Quelle catastrophe ! » Toutes ses invitées accoururent à la porte lorsqu’elles entendirent ses cris. Afonso Daylamitia lui lut alors à voix basse l’autre message tandis que les femmes écoutaient à la porte. Complètement sous le choc maintenant, SayyidatuNisa se mit à vociférer : « Cet esclave va épouser ma fille ?! Un vil esclave au palais devrait être le mari de ma fille, la petite-fille de Khosrau ? C’était mon glorieux grand-père ! Comment est-ce possible ? Son père est Nuruddin, petit-fils d’Al-Hassan, fils de l’imam Ali et de Fatima, fille de Mohammed, le Messager d’Allah ! J’ai nommé ma fille en son honneur ! Comment la petite-fille de Mohammed, le Messager d’Allah, pourrait-elle épouser un esclave ? Ça n’arrivera pas ! Jamais de la vie ! » Ils allèrent ensuite rapidement voir le roi Ferug Shah pour l’informer de ces lettres. Pendant ce temps, les femmes du majlis qui avaient entendu tout ce qui s’était dit sortirent précipitamment du palais, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les rues d’Ormuz se remplirent de femmes voilées qui couraient d’une maison à l’autre tandis que les portes s’ouvraient et se fermaient. La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre. Toute la ville savait ce qui se passait. Dans le palais lui-même, le conflit entre les frères devint si violent qu’ils en vinrent aux mains. À la suite de cela,

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