48 Ils discutèrent de la situation et s’entendirent sur le fait que Simao Ferreira devait aller voir le vizir Afonso Daylamitia, le frère de Bibi Fatima, pour le compte du commandant militaire et lui demander de mener des négociations avec quelques commerçants perses qui venaient d’arriver avec d’autres personnes qui revenaient du Hajj. L’idée était que les portes du port restent ouvertes. Le commandant militaire avertit Simao Ferreira que s’il entendait quelque bruit ou perturbation, il dirait au vizir qu’aucun trouble ne devait se produire sinon il serait puni pour mutinerie. Puis des soldats et des armes furent placés dans la forteresse. S’ensuivit un ordre envoyé au commandant naval concernant la procédure à suivre au cas où un incident se produirait. La nuit, le commandant militaire partit, armé légèrement, accompagné du prêtre et du jeune homme, qui était un leurre. Le jeune homme leur servant de guide, ils entrèrent par la porte de la maison du vizir. À ce moment-là, ce dernier était fort occupé avec les questions liées au port. Ils montèrent à l’étage et atteignirent l’entrée à une pièce. Ils restèrent dans l’ombre tandis que le jeune homme faisait passer un message à Bibi Fatima. Lorsqu’elle eut ce message, elle sortit seule à la recherche de ceux qui se cachaient. Elle eut un choc lorsqu’elle s’approcha du commandant militaire. Elle lui toucha la main pour vérifier qu’il lui manquait un doigt, ce qui était le moyen de confirmer son identité. Il s’agissait bien de lui. Elle comprit que ses vœux allaient bientôt se réaliser.
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