62 En ce qui concerne ses biens, il fallait qu’elle écrive au vice-roi de l’Inde pour savoir quelles instructions il avait reçues à ce sujet. Le roi du Portugal lui demandait également : « Qu’est-il donc arrivé au fils aîné de Turan Shah, celui qui est parti pour la Perse après l’exécution de son père ? Quel âge a-t-il ? Et quel genre d’homme est-il ? » On lui dit qu’il était arrivé chez son oncle le prince Muhammad Shah au Maghestan, qu’il avait sept ans et qu’il était d’un tempérament doux, comme son oncle. Pendant que les juges du palais à la Haute Cour de Lisbonne enquêtaient sur la décision d’exécuter Turan Shah prise par la Haute Cour de Goa, Feroz Shah, qui cherchait toujours à être reconnu comme roi d’Ormuz, mourut en février 1609. Il laissait deux fils, le prince Ferug Shah et le prince Salgor Shah, tous deux confiés à la garde de leurs tantes, les filles de Raïs Sharafuddin. Lorsque le poste de gouverneur d’Ormuz devint vacant, le prince Muhammad Shah arriva à Ormuz, s’empara du pouvoir et s’autoproclama roi du royaume d’Ormuz. Les ordres royaux furent envoyés au marquis, l’un des nobles, qui obtint des sept juges de la Haute Cour l’avis selon lequel il lui fallait discuter avec les ministres pour savoir ce qu’ils en pensaient. Les juges avaient également besoin de réexaminer le procès conformément aux procédures légales ordinaires attendues. Le conseil des ministres du 3 mai 1609 adressa sa décision au roi, déclarant :
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