65 l’encontre de leur père et son exécution ne leur cause aucun tort que ce soit en dépit des affirmations de certaines parties selon lesquelles elles avaient obtenu réparation du fait de la sentence. Lorsque Turan Shah fut condamné et exécuté, certains biens, revenus et autres furent saisis. Mon souhait est que tout soit rendu sur-le-champ et donné entièrement à ses enfants, sa femme et ses héritiers et à ceux qui étaient véritablement parents avec lui, ainsi que les revenus et intérêts encourus depuis la mort de Turan Shah, et que cela se fasse rigoureusement étant donné la façon dont leurs biens leur ont été enlevés. Même si certaines choses sont entre les mains d’une tierce partie, cette dernière devra les leur retourner pareillement, même si certaines lois, réglementations, instructions, constitutions, coutumes ou traditions disent le contraire. Dans de pareils cas, il doit être fait une mention spéciale pour eux malgré la loi du volume 2, section 44, où il est écrit qu’aucune loi ne peut être inapplicable sauf si cela est explicité sans aucune ambiguïté. En conséquence de quoi, j’informe mon vice-roi actuel, futur chef de l’Inde, et lui ordonne, à lui, aux juges de la Haute Cour, au juge en chef, aux officiers responsables et à toutes les personnes susceptibles d’être concernées par ces ordres, de prendre en
RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy