Bibi Fatima and the King’s Sons

77 façon que les précédents commandants lors les visites de Sa Majesté à la forteresse. Toute rupture de cette tradition se traduira par un blâme au commandant dans le rapport de résidence et l’amende prescrite sera perçue. Ainsi, j’ordonne qu’il est nécessaire de considérer et de respecter l’accord signé avec Sa Majesté, conformément aux désirs et aux ordres de Sa Majesté. Quant aux manifestations de déférence et de respect, elles ne doivent pas être négligées envers sa royale personne. Afin que ceci soit porté à la connaissance de tous à Ormuz, j’ordonne que ceci soit affiché et annoncé dans tous les lieux publics connus. J’envoie également notification de la même chose au commandant et aux autres juges et officiels concernés, je leur ordonne de prendre cette affaire en considération et d’apporter toute l’attention et l’adhésion au contenu de cet ordre sans aucune hésitation ni objection. Cela sera considéré comme un ordre de justice comme tous les autres publiés au nom de Sa Majesté et portant son sceau. Au début de l’année 1613, Raïs Sharafuddin, le vizir d’Ormuz, mourut et Raïs Nuruddin, son fils, fut nommé à sa place. Bibi Fatima protesta contre cette nomination et demanda à son époux, le roi Muhammad Shah, de le renvoyer de son poste.

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