104 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 deuxième fois en 1707 pour terminer son rapport. 40 À partir de 1720, les Français tombèrent en disgrâce auprès des Perses et leur commerce à Bandar Abbas était insignifiant. Quand une brigantine française arriva à Bandar Abbas le 3 juillet 1727, elle fut dans l’impossibilité de vendre sa cargaison et dut se diriger vers Bassora, dans l’intention de toucher d’abord Basaidu pour voir si elle pouvait se débarrasser de sa cargaison là-bas. 41 Il n’est donc guère étonnant que le comptoir français à Bandar Abbas eût fini par fermer. Lorimer ne donne aucune date pour cette fermeture, restant vague sur le sujet en disant seulement que cela se produisit assez tôt dans la période sur laquelle il était en train d’écrire : 42 Dans un ouvrage précédent, j’ai rapporté que le comptoir français ferma une première fois dans les années 1720. 43 En décembre 1735, un navire français arriva à Bandar Abbas et vendit une partie de sa cargaison après avoir payé des droits de douane de 4 ½ %. Les Français reçurent une invitationdeNadir Shah à se réinstaller à Bandar Abbas, et un autre de leurs navires, l’Herene, du capitaine Beaumont, arriva du Bengale en 1736 pour se plaindre du traitement auquel avait été soumis l’année précédente un sujet français, Boisroll, et pour s’enquérir de la situation. Le gouverneur de Fars, qui était en ville à ce moment, fit de nombreuses promesses de rembourser ce qui était dû à Boisroll avec les droits de douane payables par Beaumont, mais la cargaison vendue était très petite et les Français en tirèrent peu d’avantages. 44 Néanmoins, il y avait à nouveau un agent français à Bandar Abbas en 1740, du nom de Beauchamp. 45 40 Ibid. 41 Bibliothèque et Archives du Bureau de l’Inde (ABI), Journal de Gombroon, vol. 4 (G/29/4), Rapport daté du 3 juillet 1727 ; ARA, Van Reede. 42 Lorimer, Gazetteer , vol. 1, p. 134. 43 al-Qasimi, Omani-French, p. 1. 44 Sel. SP, pp. 46, 52 ; Lorimer, Gazetteer , vol. 1, p. 134. 45 ARA, Van Reede.
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