109 contraignant à accepter une grande quantité de soie au prix de 50 tomans la corge. 54 Une telle pression fut épargnée aux Anglais. vi) Dans laperspectivedeprotéger soncommercedesHollandais, la Compagnie britannique des Indes Orientales envoya deux membres de son personnel à Bassora en 1640, où une contre-influence pouvait être exercée (Lorimer se trompe en pensant qu’il y avait eu une première visite en 1635). 55 Ils obtinrent un permis du Pacha de débarquer des marchandises mais l’établissement d’un comptoir fut difficile à cause de la guerre civile en Irak. 56 vii) En 1644, le Haut-Gouvernement de Batavia envoya Carel Constant comme directeur en Perse afin de rétablir l’équilibre. Au lieu de cela, il fut frappé avec des bâtons à la cour de manière ignominieuse et contraint de payer 31500 florins que réclamaient les Perses, au motif que les Hollandais auraient transporté des marchandises appartenant à des marchands privés dans leur caravane, qui bénéficiait de l’exemption de taxes. Batavia envoya un petit escadron de navires de guerre en Perse et attaqua Qeshm, mais l’attaque fut interrompue après réception d’une lettre conciliatoire duShah. Les années suivantes, les émissaires hollandais neparvinrent pas à obtenir un accord définitif avec les Perses, même si ces derniers cessèrent de perturber le commerce hollandais. 57 viii) En1645, leShahaccorda auxHollandais unpermis pour acheter de la soie partout en Perse et l’exporter sans droits de douane. La même année, les Hollandais envoyèrent à Bandar Abbas une flotte de huit navires marchands chargés et ruinèrent quasiment ainsi les affaires anglaises là-bas. À peu près au même moment, les Anglais déplacèrent la propriété de la Compagnie de Bandar Abbas à Bassora 54 ARA, Van Reede ; Stapel & van Boetzelaer, Pieter van Dam, p. 294. 55 Lorimer, Gazetteer , vol. 1, p. 45 56 Sel. SP, p. xxi. 57 ARA, Van Reede. CHAPITRE DEUX : BANDAR ABBAS (1623-1763)
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