151 perspective d’une possible arrivée des forces d’ ‘Ali Mardan Khan là-bas. 177 Dans une lettre à la Présidence à Bombay datée du 18 janvier 1751, l’agent à Bandar Abbas mentionne à nouveau les avantages qu’il y avait à prendre Bahreïn aux Arabes Houla. Il explique que de nombreux marchands arméniens avaient dit qu’ils y résideraient avec eux : il défend à nouveau l’idée de s’emparer de la flotte perse (quatre gros navires à Bandar Abbas, deux de plus à Bouchehr et de nombreux bateaux plus petits178 ), mais il n’avait pris aucune mesure que ce soit pour s’emparer de la flotte à son départ ou pour abandonner le comptoir de Bandar Abbas. 179 Lorimer note que « la question fut donc écartée pendant un moment », 180 sans expliquer pourquoi la tentative fut abandonnée. Les principales raisons étaient les suivantes : i) les menaces publiques de Mulla ‘Ali Shah. ii) L’agent reçut de la Présidence le 26 janvier 1751 l’ordre de ne s’emparer de la flotte sous aucun prétexte, ni d’aller à Bahreïn jusqu’à ce que la Présidence ait pleine connaissance de l’ensemble des faits, car ils avaient entendu que Bahreïn était un endroit des plus inhospitaliers. La Présidence envoya néanmoins 27 hommes pour la garnison de Bandar Abbas. 181 2.8.2 Retrait à Qeshm, Ormuz ou Bahreïn, 1751 Un messager en provenance de Bouchehr informa Mulla ‘Ali Shah le 3 novembre 1750qu’ ‘AliMardanKhan, après avoir prisChiraz, poursuivrait 177 Slot, Arabs , p. 334 ; ABI, G/29/7, Rapport daté du 17 novembre 1750. 178 ABI, G/29/7, Rapport daté du 18 janvier 1751. 179 Lorimer, Gazetteer , vol. 1, p. 91. 180 Ibid. 181 ABI, G/29/7, Rapport daté du 18 janvier 1751. CHAPITRE DEUX : BANDAR ABBAS (1623-1763)
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