Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

171 iii) Transport maritime Dans la mesure où les Hollandais se limitaient habituellement aux grands navires mêmes de la Compagnie (généralement 40 à 50 mètres et déplaçant jusqu’à 1000 tonnes), ils avaient tendance à se limiter à un plus petit nombre de voyages jusqu’aux plus grands ports, et ils employaient du transport maritime local pour concentrer leur marchandise dans ces ports lorsque c’était nécessaire. Il y avait de nombreux navires anglais privés plus petits qui commerçaient également avec les plus petits ports, et comme la Compagnie britannique des Indes Orientales ne disposait pas du monopole dont jouissaient les Hollandais, elle avait du mal à remplir ses propres navires. iv) Commerce LesHollandais envoyaient normalement les navires chargés demarchandise directement depuis les entrepôts principaux à Batavia, alors que les marchandises anglaises venaient de leurs sources les plus proches en Inde. Les deux Compagnies, bien sûr, étaient soucieuses de faire de l’argent dans le Golfe en y vendant des marchandises : de cette façon, elles auraient des espèces à disposition pour acheter des produits pour l’Europe d’ailleurs en Asie, diminuant ainsi l’énorme flux de liquidités qui allait d’Europe en Asie. À l’origine, les deux Compagnies étaient venues dans le Golfe pour acheter de la soie, mais l’importance du commerce de la soie avait grandement décliné au XVe siècle. Les produits achetés à la fois par les Hollandais et les Anglais étaient du même ordre, des produits asiatiques pour la plupart comme des épices, du sucre et des textiles indiens. Le commerce d’épices anglais se limitait virtuellement au poivre parce que les Hollandais avaient un monopole de fait sur la noix de muscade et le clou de girofle, qui leur apportait un bénéfice considérable. Le tissu de coton était vendu par les deux compagnies, obtenu principalement de leurs établissements au Bengale et au Coromandel. Au XVIIe siècle, les Hollandais apportèrent également des textiles du Vietnam. L’indigo et les autres teintures occupaient une grande place dans le commerce des deux Compagnies, une place de plus en plus importante au long du XVIIIe siècle. À partir de la fin du XVIIe siècle, avec l’expansion de la production CHAPITRE TROIS : BANDAR RIG ET L’ÎLE DE KHAR G (1753-1766)

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