Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

200 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 les chasser avec les gallivats de la Compagnie néerlandaise. Cela eut peu d’effet, à vrai dire, parce il y avait de nombreux hommes sur les gallivats arabes et ils pouvaient donc ramer rapidement. Les gallivats du Mir continuèrent à attaquer des navires en 1759 dans la partie supérieure du Golfe jusqu’à ce qu’ils capturent un grand taranquin de Bassora entre Kharg et Bassora, et qu’ils apparaissent à la vue de Kharg. Les Hollandais envoyèrent les gallivats Draak et Tiger à leur poursuite, et comme le navire dérobé était trop lourdement chargé pour passer les bancs de sable au large de Bandar Rig, il fut laissé là-bas. Les gallivats hollandais n’osèrent pas traverser les bas-fonds parce qu’ils ne connaissaient pas la zone, et y trouvèrent seulement une profondeur d’eau de 4 pieds (1,20 m), ils s’ancrèrent donc près du navire. Les gallivats de Mir Muhanna observant la manœuvre et croyant que les Hollandais étaient en détresse avec des problèmes de gréement, pensèrent y voir un moment opportun pour s’emparer des vaisseaux hollandais. Ils s’approchèrent donc duDraak à grande vitesse, jusqu’à portée de mousquet, mais se frottèrent alors à l’artillerie ainsi qu’à de petites armes à feu, ce qui causa tant de confusion que les marins du Mir sautèrent par-dessus bord et tentèrent de tirer les gallivats hollandais jusque sur les bas-fonds avec des cordes. LeDraak leva son ancre et leur bloqua le passage, maîtrisant le meilleur gallivat de Mir Muhanna. Pendant ce temps, avant que le Tiger s’ approche, l’autre gallivat prit la fuite mais le Tiger réussit à prendre le navire de Bassora volé et ils retournèrent tous deux à Kharg. Ce combat naval empêcha Mir Muhanna de prendre à nouveau la mer même s’il employait quotidiennement des gens à terre à voler du maïs. Tous les marchands et marins du Golfe et de la Mer Rouge exprimèrent leur gratitude et leur satisfaction, disant que l’établissement hollandais sur Kharg était le meilleur soutien pour leur navigation dans le Golfe et leur était bénéfique à tous égards. Le gallivat capturé fut conservé par la Compagnie néerlandaise pour une somme de 3750 florins et sa cargaison fut vendue aux enchères pour 1648 florins, après déduction d’un quart pour la Compagnie néerlandaise : cet argent fut distribué aux marins du gallivat de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales. À la demande des marchands de Bassora, les Hollandais décidèrent de rendre le navire

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