219 le commandement de son frère à proximité de Bandar Rig, où ils tuèrent un grand nombre des hommes de Mir Muhanna, réduisirent en esclavage de nombreuses familles et capturèrent de grandes quantités de bétail. Le Cheikh de Bouchehr, Sa‘dun, recruta 500 soldats et envoya chercher son frère, le chef de Bahreïn, qui arriva avec 800 hommes, un navire et quatre gallivats : ajoutés aux éléments des forces navales de Bouchehr, ceux-ci constituaient une force suffisante pour débarquer sur Kharg. Cheikh Sa‘dun dit que KarimKhan viendrait avec une grande armée détruire Mir Muhanna et rendre l’île aux Hollandais. 118 Les Hollandais, cependant, n’envisagèrent jamais de rouvrir leur établissement sur l’île de Kharg, ni à tout autre endroit dans le Golfe, malgré de nombreuses invitations à le faire. 119 3.9 Conclusions sur la cessation du commerce à Bandar Rig et sur l’île de Kharg Bandar Rig Plusieurs facteurs affectèrent, directement ou indirectement, le commerce sur Bandar Rig. L’un d’eux était le taux élevé de dépenses encourues. Cela comprenait le paiement à Mir Muhanna de droits de douane, contrairement à l’accord ; le coût élevé de la construction de la maison de la Compagnie à Bandar Rig ; et les pertes subies par Wood lorsqu’il fut contraint de quitter Bandar Rig. Des coûts supplémentaires étaient liés au commerce anglais, pour lequel la fourniture d’une aide était une question cruciale à prendre en considération. Les Hollandais auraient absorbé tout le commerce de Bandar Rig à moins que la Compagnie britannique des Indes Orientales 118 Ibid., Doc. 2. 119 Slot, Arabs, p. 370. CHAPITRE TROIS : BANDAR RIG ET L’ÎLE DE KHAR G (1753-1766)
RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy