Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

226 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 tirant jusqu’à 20 pieds (environ 6mètres) tandis que les navires plus grands pouvaient s’ancrer à 7 km de là2 (voir carte 7). Après sa visite dans le Golfe en 1764, Niebuhr écrivit que, bien que Bouchehr soit le port de Chiraz, il s’agissait en réalité d’une colonie arabe : les familles les plus importantes de la ville appartenaient aux trois tribus arabes, Za‘ab, Àl Bou Mohair et les Matarish. 3 Le rapport de Kniphausen de 1756 explique qu’à l’est de Bouchehr il y avait une longue zone côtière appelée Dashtestan, habitée par une paysannerie perse qui n’avait aucun contact avec le monde extérieur. Son rapport mentionne également quelques villages sur la côte : la carte de Niebuhr, qui date à peu près de la même période, donne quelques noms supplémentaires. 4 À l’ouest se trouvait Bandar Rig, et au nord des chaînes de montagne. William Monteith fit un relevé de la route commerciale de Bouchehr à Chiraz en 1820, lorsqu’il calcula la distance totale à 265 km. Pour illustrer que l’expédition n’était que l’un des problèmes de transport auxquels les marchands étaient confrontés, même à cette époque tardive, les principales caractéristiques de cette route sont données ici. Sur les dix premiers kilomètres, cette route suivait un lit fluvial à sec (qui, bien sûr, serait en eau après les pluies). Ensuite, il y avait 20 km de terre cultivée avant d’atteindre les montagnes, où la piste devenait pierreuse sur 21 kmet les sources offraient de l’eau claire. Montant fortement, la piste continuait, très difficile et rocheuse, jusqu’à atteindre un col long de 2,5 km, où le passage était très difficile et abrupt. Ensuite on trouvait une vallée cultivéemais pierreuse sur environ huit kilomètres, et la culture continuait le long d’unemontée difficile jusqu’à un col de près de 4 km, où ne pouvait passer qu’une seule mule à la fois. 13 ½ kilomètres après cela, la piste suivait une vallée cultivée avec des montagnes s’élevant à 600 mètres de chaque côté sur huit kilomètres, avant d’arriver à 2 Jerome Antony Saldanha, ed., The Persian Gulf Précis, 8 vols: vol. 1, Selections from State Papers, Bombay, regarding the East India Company’s connection with the Persian Gulf: with a summary of events 1600-1800 (Calcutta: Superintendent of Government Printing, 1908), pp. 151-2. 3 Carsten Niebuhr, Description de l’Arabie (Copenhague : Nicolas Möller, 1773), p. 299. 4 B.J. Slot, The Arabs of the Gulf 1602-1784 (Leidschendam : 1993) ; p. 17.

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