Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

239 Nous ne pouvons que vous informer, ce sont les ordres que nous avons reçus de la Présidence, de n’arriver à aucune rupture avecMeer Mahanna, à moins qu’il n’en donne des raisons suffisantes, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent, au contraire, nous avons quelques preuves convaincantes de ses penchants et de son désir d’être sur de bonnes bases avec nous, ce qui devrait être entretenu et que nous devons vous recommander. 44 Jervis, en disant fréquemment que la Compagnie devrait aider Karim Khan à détruire Mir Muhanna, avait expliqué qu’ils n’avaient pas vraiment le choix, situé où ils étaient sur le continent perse, s’ils voulaient conserver leur établissement, leurs privilèges commerciaux et leur sécurité personnelle. Comme nous l’avons déjà indiqué, cela paraissait être un argument valide et logique et la structure de pouvoir de la Compagnie, à savoir laCour, la Présidence et l’Agence, avait placé Jervis dans une position peu enviable en insistant sur la neutralité dans le conflit entre KarimKhan et Mir Muhanna. 45 La Cour des Directeurs envoya ses ordres sur ce sujet à la date du 17 mai 1766, reçus à Bassora seulement le 13 octobre 1766 : Nous enjoignons également notre Résident à Bouchehr de ne pas correspondre avec Carim Caun ni avec tout autre Homme susceptible d’être aux Commandes dans ce Pays, sur toute question qui pourrait concerner l’obtention de nouveaux établissements ou Phirmaunds [ Firmans ] pour la Compagnie, sans avoir au préalable obtenu la permission de vous notre Agent et Conseil. 46 Pendant ce temps-là, Jervis était parti pour Bombay en juillet 1766 et William Bowyear, qui était jusque là le facteur, le remplaça comme résident à Bouchehr. Ce dernier écrivit immédiatement à Wrench pour lui 44 Ibid., p. 451. 45 Ibid., p. 482. 46 Ibid., p. 60. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)

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