245 de la façon suivante : 64 i) Que Jervis avait nommé un agent à lui, Edward Hercules, à la cour de Karim Khan à Chiraz et, sans la permission de l’agence à Bassora ni de la présidence, avait nommé Hercules comme ambassadeur de la Compagnie plutôt que comme son propre agent, comme il en avait informé la Compagnie. ii) Que le titre d’ambassadeur avait été utilisé par Hercules sur les instructions de Jervis pour donner plus de substance à leur statut et leur permettre de faire marcher leur propre affaire privée plus avantageusement. iii) Que Jervis avait utilisé les noms de faux marchands fantoches dans les archives de la Compagnie pour dissimuler à la Compagnie ses propres achats et le commerce qui en résultait. iv) Que Jervis avait extrait les pièces de tissu des balles qui étaient les plus acceptables sur le marché perse et les avait détournées vers son commerce privé, les soustrayant ainsi aux ventes de la Compagnie. v) Que Jervis avait également entrepris des tractations privées avec cheikh Sa‘dun et, suite à un désaccord avec le cheikh à propos de sa part des recettes, avait tenté, par le biais de la cour à Chiraz, de faire changer le gouvernement de Bouchehr. vi) Que soit Jervis n’avait pas informéKarimKhan qu’il était subordonné à l’agent à Bassora, soit, tout du moins, il l’avait laissé penser que Jervis était autorisé par Bombay à prendre toutes les décisions liées à Bouchehr. Il avait utilisé cette déformation des faits pour offrir à KarimKhan l’utilisation de la flotte de la Compagnie, quand elle était disponible dans le Golfe, pour détruireMirMuhanna et les Ka‘b pour une somme de 50000Rs. Bowyear soupçonnait Jervis d’avoir touché une partie de cet argent en déployant le Tartar contre Mir Muhanna lorsque ce dernier s’était enfui de Bandar Rig à Kharku. Le 25 avril 1767, Moore souleva plusieurs questions sur les allégations, 64 Ibid., pp. 236, 474. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)
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