246 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 auxquelles Bowyear répondit, et les allégations furent soumises à la Présidence mais, à la fin, ils laissèrent tomber l’affaire à cause de la position de Jervis en tant que membre du Conseil exécutif de la présidence. Bouchehr dans la tourmente (1762-1769) La présidence, l’agent à Bassora et l’ambassadeur à Chiraz agirent tous avec impartialité dans cette période critique, mais Bowyear agit comme il le voulait. Henry Moore avait écrit une lettre à KarimKhan à son arrivée à Bouchehr et ordonna à Bowyear de l’envoyer à la cour de Chiraz. Comme il n’aimait pas George Skipp, l’ambassadeur à Chiraz, Bowyear envoya la lettre le 25 mars 1767 à Ra’is Ahmad Shah, un conseiller puissant auprès de Karim Khan, lui demandant dans une lettre séparée d’ouvrir une correspondance entre eux, au lieu de la remettre à l’ambassadeur Skipp, qui était recommandé par ses supérieurs et disposait des firmans appropriés. 65 Le même jour, Bowyear répondit à une lettre du 17 mars de Moore le prévenant de ne pas avoir de relations avec le gouvernement perse : Vos ordres seront strictement respectés en ce qui concerne le Caun et ses ministres, personne ici n’a aucune Relation à l’intérieur du pays ni aucune préoccupation concernant la Cour ou la moindre occasion de correspondre avec quiconque, et aucune lettre ne fut écrite à partir de là. 66 Moore ordonna à Skipp le 14 avril d’aller à la Cour à Chiraz et d’ouvrir une correspondance avec le Khan, ordonnant aussi à Bowyear de l’aider : Mr. Geo. Skipp étant la personne recommandée par nos Supérieurs pour se rendre à la Court de Schiras est à présent à bord duDefiance et vous devez lui faire connaître l’état du Comptoir de l’Honorable Compagnie sous votregestion, étudiantdeconcert touteméthodequi 65 Ibid., pp. 215, 503, 480. 66 Ibid., p. 214.
RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy