Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

255 KarimKhan, qui lui dit qu’elles n’étaient pas de nature à ce qu’il puisse les accepter, et le lendemain il répondit ‘Ces demandes sont plus comme les ordres d’un maître à son serviteur, ils n’ont aucun pouvoir de m’envoyer des ordres’. 90 Face au refus de la compensation il répliqua : …si les Anglais venaient àmoi etme suppliaient de prendre la somme de 12500 Tomans pour régler vos différends je ne le ferais pas j’ai eu trop de difficulté à mener vos affaires comme je l’entendais pour cette heureuse conclusion, et à présent vous n’en êtes pas satisfait. Je vais maintenant laisser le champ libre aux Chaub pour vous faire la guerre et pour tout ce qui est en son pouvoir pour prendre vos vaisseaux, la raison pour laquelle je m’exprime avec tant de colère est que vous ne vouliez pas rester sans savoir comment j’avais procédé dans vos affaires mais vous avez envoyé ces requêtes avant de savoir que cette somme de 12500 Tomans est le premier coût de vos Biens, ne devriez vous donc pas vous en contenter et dure que vous n’avez fait aucun profit sur un seul voyage, il m’apparaît maintenant clairement que les Anglais ne veulent pas régler cette affaire, mais faites comme vous le souhaitez et agissez comme vous pouvez envers les Chaub. 91 Moore envoya alors une lettre àMirMuhanna concernant l’installation d’un établissement par les Anglais à Kharg, 92 et lui proposa une alliance pour la destruction des Ka‘b. Muhanna approuva l’alliance anglaise et leur promit tout ce qu’ils avaient demandé. 93 Bowyear, au contraire, écrivit ‘… le Khan 90 Ibid., pp. 20-4. 91 Ibid., pp. 21-2. 92 ABI, R/15/1/1, pp. 271, 509. 93 AB, Journaux de Bassora, Journal no. 197, pp. 37-8. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)

RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy