Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

262 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 Si KarimKhan avait envoyé des forces, le cheikh devrait être livré au commandant perse ; sinon il serait emmené à Bouchehr. vi) Les forces affectées par Moore à cette expédition était leDefiance , la galiote à bombe Salamander et le gallivat Wolf . Un détachement d’artillerie composé de 86 soldats et 112 cipayes fut embarqué sur ces navires : le Département de la Marine commandé par le contreamiral Fountain-Price et celui de l’Armée par le capitaine Lytton Leslie. vii) Après en avoir fini avec Ormuz, ils devaient donner au contreamiral Fountain-Price l’ordre de poursuivre sur l’île de Kish, puisqu’une grande partie du trésor de l’ Islamabadrestait en possession du cheikh de Kish. Ils devraient se renseigner et demander autant de compensation qu’ils le jugeaient capable de payer. Si le cheikh possédait des gallivats, il devait les leur donner, de même que l’émirat de l’île à quiconque serait susceptible d’être nommé par Karim Khan. S’il refusait, une action hostile devrait être entreprise à Ormuz et le cheikh serait consigné à Bouchehr. Moore ordonna également à Lyster et Bowyear de demander réparation au cheikh de Charak pour avoir pris le bateau armé de Bouchehr à son retour de Mascate en mai 1767. Il y avait une cargaison évaluée à 10000 Rs sur le bateau lorsque le cheikh s’en était emparé, et il devrait non seulement la restituer entièrement mais également lourdement payer pour l’injure faite au drapeau britannique et sa cruauté envers leur peuple. Ses gallivats devraient tous être capturés et son île livrée à KarimKhan et il devrait luimême être fait prisonnier, si possible et envoyé à Bouchehr. 107 L’affaire du bateau anglais armé de Bouchehr commença lorsqu’il fut envoyé à Mascate en avril 1767 par ordre de l’agent alors en place pour alimenter en eau leSuccesset leTartaren chemin. Lors du voyage de retour, il fut contraint par le mauvais temps d’aller à Charak. Le bateau fut rejeté sur le rivage et s’y échoua, de sorte que Bowyear envoya un bateau rapide avec une lettre pour le Cheikh et une lettre de Cheikh Sa‘dun lui demandant de 107 Ibid., pp. 208-11.

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