Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

265 Anglais ont à voir à présent avec Cheikh Abdulla ?’ Je dois vous dire que votre engagement dans cette expédition a empêché le Caun de vous écrire ; quatre ou cinq jours après dans les appartements privés il a commencé une conversation sur les affaires anglaises, je lui fais remarquer tout ce qui était nécessaire, et lui ai dit en particulier que la prise de Cheikh Abdulla était l’un des articles de son accord avec les Anglais ; cela il reconnut : mais en même temps il dit qu’il fallait d’abord terminer l’affaire des Chaub, puis Meer Muhanna et ensuite Ormuse ; il poursuivit, pourquoi les ont-ils laissés pour aller à Cheikh Abdulla ? Ma réponse fut que c’était la saison la plus appropriée pour cela, comme les navires ne sont actuellement pas occupés et qu’ils restent dans la rivière de Bassora ne serait pas une réponse ; à ce compte, ils voulaient employer leurs navires d’abord contre Cheikh Abdulla le temps que cette histoire soit terminée la nouvelle arriverait de Bombay, ils s’attaqueraient à l’autre : cela le frappa quelque peu et il resta un moment silencieux. 113 À partir du moment où le contre-amiral Fountain-Price quitta Bouchehr, Moore ne reçut aucune nouvelle de sa part ni d’aucune partie de son escadron jusqu’à ce qu’il eût la surprise de l’arrivée de la galiote à bombe Salamander commandée par le lieutenant Gage à Bassora le 15 novembre avec la nouvelle selon laquelle leDefiance avait explosé le 15 novembre entre l’île de Qeshm et le continent. Seuls 35 hommes sur 300 ou plus à bord furent sauvés. Parmi les victimes on compte le contre-amiral FountainPrice, Dymoke Lyster et William Bowyear ; de l’Armée, le capitaine Lytton Leslie, le lieutenant Milenburgh et le lieutenant William Robbins ; du Defiance , les lieutenants RichardWatkins, James Dowling, James Watkin et le chirurgienMichael Cummings ; et le linguiste de Bouchehr Hermit. Cette triste catastrophe avait fait complètement échouer l’expédition d’Ormuz et les Anglais furent non seulement contraints de mettre entre parenthèses l’entreprise mais craignaient également que l’accident n’influence 113 Ibid., pp. 282-5. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)

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