269 Au cas où il y aurait des gens duMeer qui seraient désireux de quitter Carrack, le Caun désire qu’ils se replient sur Bouchehr et les assure qu’ils seront reçus favorablement par lui. Le Caun est des plus impatient de se voir livrer la personne du Meer : mais s’il tombait entre vos mains, nous ne le ferions sous aucun prétexte ; jusqu’à ce que sa sécurité soit garantie et que nous obtenions du Caun les différents points que nous voulons de lui. … Si Meer Mahanna était désireux d’en finir sans avoir recours à des hostilités et s’il se reconnaissait sujet du Caun en renonçant à son île, ses gallivats et son trésor et faisait confiance au Caun pour sa sécurité, nous vous demanderions de le traiter en conséquence et d’en informer immédiatement les Facteurs à Bouchehr. 127 Les commandants des forces de KarimKhan autour de Ganaveh et Bandar Rig l’informèrent les 7 et 8 mai que des vaisseaux anglais étaient en train d’attaquer Kharg. Il attendait seulement confirmation de cela avant d’envoyer des ordres à ses troupes et aux navires de Bouchehr pour aider à soumettre l’île. 128 Sadiq Khan, le commandant militaire perse, attribua alors uncertainnombrede ‘primes’ (nonprécisées) enfaveurdesAnglais, 129 mais l’attaque sur Kharg ne commença toujours pas parce que les navires qui avaient quitté Bouchehr ne réussirent pas à rejoindre la flotte à cause de vents de nord-ouest extrêmement forts. 130 Karim Khan promit d’aider les Anglais à soumettre Kharg dès qu’il recevrait l’information avérée que la flotte anglaise avait effectivement commencé l’attaque. 131 Le Commandant-en-Chef anglais expliqua à Morley, le résident à 127 Ibid., p. 30. 128 Ibid., pp. 33, 326. 129 Ibid., p. 325. 130 Ibid., p. 35. 131 Ibid., p. 327. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)
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