Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

277 réduits en pièces, totalisant douze morts et six blessés. Des quatre Européens envoyés pour remplir les fûts deux furent abattus et deux faits prisonniers (voir le rapport sur les victimes dans le tableau 4.1 cidessous). Dès que le commandant-en-chef vit la bataille, il embarqua toutes les troupes du Revenge et du Bombay sur des bateaux pour aller porter assistance aux hommes sur le rivage, tandis que l’ Eagle et leWolf faisaient feu continu sur les hommes du Mir. Sur ce, ces derniers montèrent dans les petits bateaux qui les avaient débarqués pendant la nuit. Elphinstone fit signe au Bombay et au Fancy d’essayer de leur couper la route avant qu’ils n’atteignent Kharg, mais le peu ou l’absence de vent les en empêchèrent. Voyant qu’il n’était pas nécessaire que les troupes débarquent, et avec tous les hommes à présent à nouveau à bord, sauf ceux qui avaient été abattus, le Commandant-en-Chef ordonna à tout le monde de rejoindre son navire respectif. Les Anglais savaient maintenant qu’ils avaient en face d’eux un ennemi courageux et audacieux : un ennemi qui exploiterait toute sorte d’opportunité ; dont les troupes étaient remarquablement disciplinées ; un ennemi qui, depuis la première arrivée des Anglais à Kharg, avait grandement amélioré ses fortifications, à la surprise de ce ceux qui en étaient meilleurs juges ; et un ennemi dont le peuple était loin d’être hostile, bien au contraire. Elphinstone fut alors contraint de renvoyer le Fancy , leWolf et le navire ravitailleur à Bouchehr pour aller chercher de l’eau, du bois de chauffage et pour débarquer les cipayes blessés. Le navire ravitailleur reçut ordre de rester à Bouchehr jusqu’à nouvel avis, tandis que le Fancy et leWolf rejoindraient la flotte dès qu’ils auraient refait le plein d’eau et chargé le bois. Comme leWolf avait perdu la plupart de ses hommes dans la dernière opération, il fut demandé à Morley d’engager des marins arabes pour les aider à le manœuvrer. Les huit bateaux sans équipage précédemment envoyés de Bouchehr furent retournés par ces vaisseaux. 147 147 Ibid., p. 66. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)

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