289 du Khan. Cheikh Hajji dit à Morley qu’il attendait le retour prochain de Chiraz du messager de Zaki Khan, et il était certain qu’il recevrait ordre de ne pas molester les Anglais. 173 Morley décida alors d’abandonner l’établissement de Bouchehr et écrivit au président et au gouverneur en Conseil à Bombay : Dans cette situation je me prépare à mon départ et me flatte de ce que vos Honneurs approuveront les mesures que j’ai prises ayant agi entièrement en considération de l’intérêt de mes Honorables Employeurs, pour lesquels, je me dois de vous enjoindre de le remarquer, le maintien de cet établissement ne serait à mon avis aucunement pertinent, alors que nos affaires dans le Golfe ne sont pas prospères, compte tenudu traitement quenous avons récemment reçu de la part de Sheik Nassir. 174 Aux premières heures du matin du 6 février 1769, sans avertir au préalable le cheikh de son intention, le résident, James Morley, accompagné de John Bothman, le facteur de Bouchehr, embarqua avec tous les biens de la Compagnie sur leRevengeet partit pour Bassora. Le 8, le senau Eagle , la galiote à bombeFancyet les goélettesDolphinetTyger suivirent le même chemin. 175 4.10 Facteurs ayant conduit au retrait de Bouchehr Le retrait des Anglais de Bouchehr était probablement inévitable, causé par quatre facteurs fondamentaux. a) Les troubles : Même si les Anglais à Bouchehr agissaient de manière neutre, leur commerce déclina par force dans un environnement 173 Ibid., pp. 264-6. 174 Ibid. 175 Ibid.,261-2. CHAPITRE QUATRE : BOUCHEHR DANS LA TOURMENTE (1762-1769)
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