305 le fait que les Français avait envoyé leur linguiste pour négocier avec Karim Khan. 20 Moore répondit à ces lettres le 29 novembre 1769 en disant « pour ce qui est de nous réinstaller à Bouchehr, c’est ce que je n’envisage jamais, non plus que d’entretenir aucune relation avec la Perse, avant qu’on ne me l’ordonne. » 21 Il écrivit aussi à la présidence à propos de la réinstallation à Bouchehr ; il reçut une réponse datée du 4 mai 1770 disant que si Karim Khan voulait que les Anglais se réinstallent à Bouchehr et écrivait à cet effet à l’agent (ou donnait pouvoir à Cheikh Nasir ou à toute autre personne appropriée de le faire), un représentant serait immédiatement envoyé pour négocier. 22 Au début du mois de mai 1770, Morley, le précédent résident à Bouchehr, passa par là en chemin de Bombay à Bassora sur leDolphinet fut invité à terre par Cheikh ‘Isa, le gouverneur, pour des discussions. Lorsque Cheikh Nasir l’apprit, il écrivit à ‘Isa en lui recommandant qu’une lettre sur la question soit écrite par les Anglais à KarimKhan, depuis Bombay ou Bassora, plutôt que de lui demander de le faire. 23 Morley reçut d’autres lettres le 28 juin de Cheikh Nasir à Chiraz, d’Agha Küçük (le messager du cheikh de Chiraz) et de Cheikh ‘Isa, qui demandaient toutes aux Anglais de se réinstaller à Bouchehr. Parlant de Karim Khan, Cheikh Nasir écrivit : ‘… vous devez lui écrire une Pétition, et l’envoyer par une personne capable et intelligente, qui peut parler de manière appropriée à un si grand homme que le Vackeel de Perse’. 24 Par le même bateau que celui qui apportait les lettres de Bouchehr, Moore envoya les réponses à Cheikh Nasir, Cheikh ‘Isa et Agha Küçük, par lesquels il acceptait d’envoyer l’ Arzeeà Karim Khan mais il ajoutait que pour l’instant 20 Ibid., p. 143. 21 Ibid., pp. 146-7. 22 Ibid., pp. 246-50. 23 Ibid., p. 266. 24 Ibid., p. 315. CHAPITRE CINQ : BOUCHEHR DE LA TOURMENTE À LA PAIX (1769-1820)
RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy