319 intentions amicales du Khan et attendre en retour qu’il fasse de son mieux pour aider le Khan. v) L’imamdeMascate avait demandé l’aide des Anglais contreKarim Khan mais n’avait pas pris pour l’obtenir les mêmes mesures que Karim Khan : l’imam tenait en son pouvoir Mr Abraham à Mascate mais ne pensait pas une seule seconde à le retenir prisonnier. vi) KarimKhan avait témoigné de peu d’amitié envers les Anglais en s’emparant de leurs vaisseaux et hommes alors qu’ils n’avaient rien fait pour l’offenser. 69 Les messagers n’avaient pas grand chose à dire en réponse. Ils réitérèrent le fort désir qu’avait Karim Khan d’entretenir des relations d’amitié avec les Anglais et sa volonté de leur céder Kharg, Bouchehr, Bandar Rig ou tout autre endroit de son royaume qu’ils voudraient. L’agent fit remarquer que si Karim Khan était suffisamment bien disposé pour donner aux Anglais ce qui lui appartenait, pourquoi ne voulait-il pas leur rendre leur propre propriété ? Les messagers répétèrent qu’il le leur rendrait et qu’il libèrerait les prisonniers si les Anglais lui fournissaient l’aide qu’il voulait. 70 La lettre de KarimKhan à Moore semblait aussi vague et imprécise que jamais ; son comportement général rappelait à Moore les négociations sur l’expédition de Kharg en 1768. Sa réponse du 12 février 1774 au Khan fut du même ordre que sa réponse face au Mütesellim et aux messagers. 71 Il écrivit en même temps une lettre privée à Serkies, lui demandant de l’aider à faire libérer Beaumont et Green, et lui promettant « un présent payable à vous ou à votre ordre pour 5000 Rs dès que vous obtiendrez leur liberté de revenir à Bassora – cela vous accordera grandement les faveurs de la nation anglaise ». 72 69 Ibid., pp. 103-4. 70 Ibid., p. 104. 71 Ibid., pp. 106-7. 72 Ibid., pp. 122-3. CHAPITRE CINQ : BOUCHEHR DE LA TOURMENTE À LA PAIX (1769-1820)
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