358 COMMERCE ET LUTTES DE POUVOIR DANS LE GOLFE 1620-1820 Pour l’année 1802, le résident commanda à nouveau des sempiternes, sans dépasser 5000 pièces, et 1500 quintaux longs de métaux, se répartissant en fer-blanc (300 quintaux), plomb (700 quintaux), fer (300 quintaux), et acier (200 quintaux). 202 Le fer-blanc alla à la fois à Bouchehr et à Bassora à partir de 1805-6 pour une valeur allant jusqu’à 5000 Rs par an, jusqu’en 1810/11 oùelle s’éleva à81663Rs. 203 Pour cequi est des autresmarchandises, au mois de mai 1801, le résident parvint à vendre toutes les marchandises qui avaient été envoyées en 1798, pour un coût initial de 99600 Rs, avec un bénéfice net de 13400 Rs. 204 Mais le tissu d‘Europe n’était pas vendable sur le marché, et plusieurs balles envoyées en 1800 furent renvoyées à la présidence car il n’y avait guère de perspective de les vendre. 205 Dans le dernier quart de l’année 1801, le comptoir de Bouchehr était parfaitement sûr mais ses ventes, la commercialisation des lainages de la Compagnie des Indes Orientales, en particulier ses sempiternes, dépendaient largement du fait qu’ils étaient emportés jusqu’en Afghanistan. À cette époque-là, l’Afghanistan avait été réduit à un état de détresse et personne, donc, ne s’aventurait à acheter de telles grandes quantités de lainages de la Compagnie. 206 Les lainages principalement utilisés là-bas avaient dernièrement été apportés de Russie par la route sûre et facile par Hérat. Ensuite ils se vendaient bon marché et étaient distribués dans différentes parties de l’Afghanistan et du Pendjab. 207 Au mois d’août 1803, le résident écrivit au secrétaire du gouvernement au Ministère des impôts à Bombay à propos des importations qui étaient très 202 Ibid. 203 Ibid., Journal no. 81/1811, pp. 2066-73. 204 Ibid., Journal no. 30/1801, pp. 756-6. 205 Ibid., Journal no. 35/1802, 1122-3. 206 Ibid., Journal no. 31/1801, pp. 1503-10. 207 Ibid., Journal no. 24/1799, pp. 1166-70.
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