49 de Bombay utilisées, il y a les journaux du Département commercial de la Compagnie des Indes Orientales, les journaux du Département public et une sélection de manuscrits contenant le « Rapport sur le commerce de l’Arabie et de la Perse » (‘Report on the Commerce of Arabia and Persia’). Les Registres de la Résidence de Bouchehr dans la Bibliothèque du Bureau de l’Inde à Londres font aussi partie des sources primaires précieuses utilisées : ils ont été utilisés auparavant par des chercheurs, principalement pour des études historiques, mais de façon moins détaillée qu’ici et sans être liés à d’autres sources primaires. Le lecteur remarquera que lorsque des citations sont utilisées, il y a plus d’un système de translittération des noms propres dans cet ouvrage, voire aucun système. Au début du XIXe siècle et avant, les translittérations variaient d’une personne à l’autre et parfois un même auteur écrivait le même nom différemment dans la même lettre. Pour chaque citation, nous n’avons jamais tenté de corriger même les fautes les plus évidentes et le style de l’auteur original a été respecté à la lettre. Pour le reste de l’ouvrage, nous avons tenté d’appliquer un système uniforme et correct de translittération (voir la note séparée sur la translittération). Nous souhaitons également attirer l’attention sur le fait que la langue anglaise, à la fois dans sa grammaire et dans son orthographe, était très différente aux XVIIIe et XIXe siècles. De plus, le niveau de lettrisme chez les fonctionnaires britanniques ne semble pas avoir été particulièrement élevé et, peut-être à cause du volume de travail, les secrétaires qui copiaient les documents étaient inévitablement amenés à aggraver les erreurs commises dans les originaux. Ces bizarreries littéraires ont été conservées telles quelles afin d’éviter des erreurs supplémentaires. Les nombreuses erreurs commises par les historiens sont mises en évidencedans cet ouvragemaisunebrève revuede la littérature antérieure montre le peu d’attention spécifique généralement portée à l’étude du commerce dans le Golfe dans la période où il a connu ses plus grands défis. Le problème est parfaitement illustré par l’histoire détaillée de Philips, The East India Company 1784-1834 qui, en 374 pages, mentionne la Perse à huit reprises et le Golfe pas du tout : toutes les références INTRODUCTION
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