Power Struggles and Trade in the Gulf (1620-1820)

85 déduit et le reste divisé en cinq parts, le propriétaire du bateau en prenait une et le reste était réparti entre les plongeurs et les marins, les plongeurs prenant le double de la part des marins. Au début du XIXe siècle, la valeur de la pêche à la perle pour une saison dans l’ensemble du Golfe était évaluée à 4 millions de roupies. Le tableau 1.1 montre l’estimation du nombre de bateaux et d’hommes employés pendant une saison perlière à cette époque-là. Tableau 1.1 : Nombre d’hommes et de bateaux employés dans la pêche à la perle, début du XIXe siècle54 Ports d’attache Nombre de bateaux Nombre d’hommes * Bahreïn et ses dépendances 2430 21870 Sharjah, Ras al-Khaimah et leurs dépendances 350 3150 Abou Dhabi et autres villes de la côte 350 3150 Côte perse 100 900 Totaux 3230 29070 * Le nombre moyen d’hommes par bateau était estimé à 9 1.10. Arrivée des Européens dans le Golfe De l’époque de la venue d’Alexandre le Grand dans la région du Golfe (327 avant J.-C.) jusqu’à l’arrivée de Vasco de Gama (1498 après J.-C.), les Européens ne commercèrent pas directement avec l’Orient. Le commerce passait par l’Égypte, via la mer Rouge, ou par le Golfe et la Syrie jusqu’aux états-cités italiens sur la Méditerranée. 55 54 H. Whitelock, ‘An account of the Arabs who inhabit the coast of Ras al-Khaimah and Abu Dhabi in the Gulf of Persia, generally called the Persian Gulf’, Journal of the Bombay Geographical Society 1 (1836-8), pp. 32-54. 55 WilliamWilsonHunter, TheIndianEmpire: itspeoples,history,andproducts, 3ème édition (nouvelle et révisée) Londres : Smith, Elder & Co, 1892), p. 419. CHAPITRE UN : GÉOGRAPHIE HISTORIQUE DU GOLFE

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