89 marchands anglais arrivèrent à Jask en 1620, les Portugais décidèrent de mettre un terme à ce commerce, de sorte que, lorsque leHartet l’Eagle , deux des navires de la Compagnie britannique, arrivèrent à Jask en novembre 1620, ils trouvèrent le port bloqué par la flotte portugaise. Les navires anglais revinrent à Surate chercher des renforts et retournèrent à Jask accompagné du London et du Roebuck . Ils rencontrèrent la flotte portugaise devant le port de Jask et engagèrent un combat qui se termina favorablement pour les Anglais, en dépit de la perte de leur commandant, le capitaine Shilling. 64 1.11.2 L’occupation d’Ormuz par les Anglais et les Perses Shah Abbas, ne pouvant plus supporter les attaques et les provocations des Portugais, demanda aux Anglais de l’aider à chasser les Portugais d’Ormuz. Alexander Hamilton rapporte que Sir Thomas Roe, l’ambassadeur du roi Jacques Ier auprès de la cour de Perse, demanda que certaines dispositions soient entendues entre les deux parties : a) Le Shah devrait payer le coût des navires qui seraient envoyés pour l’aider. b) Les Anglais pourraient commercer librement dans tous les dominions perses. c ) Les Anglais seraient exemptés de droits de douane et recevraient la moitié des taxes de douane perçues sur la marchandise dans le Golfe. Les deux parties s’entendirent sur ces termes, écrit Hamilton, sous le sceau et la signature du roi de Perse. 65 Mais en réalité, Sir Thomas ne fut jamais ambassadeur enPerse, et, de toute façon, il avait quitté la région en 1618. En réalité, le haut représentant de la Compagnie en Perse, Edward Monnox, 64 Bruce, Annals , vol. 1, p. 229 ; Lorimer, Gazetteer , vol. 1, p. 22. 65 Alexander Hamilton, A new account of the East-Indies, 2nd edition, 2 volumes (London: A. Bettesworth & C. Hitch, 1739), vol. 1, pp. 100-2. CHAPITRE UN : GÉOGRAPHIE HISTORIQUE DU GOLFE
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