Tale of A City - Volume II

83 Il a connu des pertes au début de sa guerre. Ses navires ont coulé dans la mer Un expert a estimé leur nombre à vingt. Si telle est sa perte au début de la guerre, Imaginez ses pertes lorsqu’il entre au combat. Deux mouches, Dieu a voulu leur destruction ; Et ils ont plongé dans le benzène en flammes. Attendez et vous entendrez de mauvaises nouvelles pour les auditeurs hostiles Et de bonnes nouvelles pour les amis. Suite aux discussions animées parmi la population et à la montée du sentiment antibritannique, l’agent politique de Sharjah, SayyidKhan Sahib Abdulrazzaq al-Ruzuqi s’inquiéta et demanda à rencontrer Cheikh Sultan bin Saqr. Il lui parla de ce qu’il considérait comme étant des insultes contre les Britanniques et comme un soutien aux Allemands. Il dit que l’instigateur d’un tel comportement était un certainMrAbdullahbinAbderrahmane bin Faris, un des secrétaires du cheikh lui-même. Cheikh Sultan défendit son secrétaire et dit qu’il était pro-britannique mais qu’il n’était pas disponible à ce moment-là pour parler pour lui-même. En réalité, à ce moment-là, Abdullah était allé à Najd, d’où sa famille était originaire, pour rencontrer le roi Abdelaziz bin Saud. Rapportant ces événements à Mr Loch, agent politique à Bahreïn, alRuzuqi lui écrivit une lettre en date du 28 juin 1940 dans laquelle il disait : Je viens vous rapporter que j’ai récemment reçu l’information selon laquelle le cheikh de Sharjah avait ouvert son poste sans fil sur la radio allemande arabe si fort qu’on pouvait l’entendre à 200 mètres de son palais et qu’une grande foule s’y rassemblait pour écouter les nouvelles allemandes auxquelles elles accordaient un grand intérêt. Pour en savoir plus j’y suis allé un soir, déguisé. L’information que j’avais reçue était exacte. Sans me faire remarquer, j’ai entendu des gens se disputer, les uns pour l’Allemagne, les autres contre. Le matin du 24, j’ai rencontré le cheikh et lui ai rappelé ses actions récentes, à savoir de ne permettre à personne d’entendre la radio allemande en dehors du palais. Le cheikh a promis de baisser le son, ce qu’il a fait, mais de nombreuses personnes assistent à son majlis SHARJAH ET LA SECONDE GUERRE MONDIALE

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