Tale of A City - Volume II

93 Majesté, alors qu’il le prouve par ses actes et non simplement par des protestations verbales. Il peut faire beaucoup de choses pour faire cesser le discours pro-nazi à Sharjah et pour promouvoir le sentiment pro-britannique et j’attends avec intérêt de voir exactement ce qu’il fera. Je dois également vous dire une autre chose. Avec votre lettre vous m’avez envoyé un document signé par 48 notables de Sharjah certifiant que « Abdullah bin Faris » est un grand défenseur du gouvernement de Sa Majesté et un ennemi de leurs ennemis, qu’il encourage les gens à avancer la cause britannique et qu’il s’oppose à tous ceux qui sympathisent avec l’Allemagne ou l’Italie. Parmi les signataires de cette lettre, il y a de nombreux sujets britanniques et je leur écris à tous avec une copie du document qu’ils ont signé pour qu’ils sachent clairement et sans aucune possibilité de malentendu exactement ce qu’ils ont signé. Je dis à ces sujets britanniques que puisqu’ils ont effectivement attesté de la loyauté d’un certain homme, ils ont pris une responsabilité dont ils doivent s’acquitter, et il est de leur responsabilité de m’informer immédiatement par l’intermédiaire de l’agent de la résidence s’ils voient ou entendent quelque chose qui serait fait ou dit par Abdullah bin Faris et qui serait contraire en une quelconque façon au certificat de loyauté qu’ils lui ont accordé. Formules de politesse habituelles. L’agent politique à Bahreïn. 8 L’agent politique à Bahreïn considérait le témoignage des gens de Sharjah comme une déclaration officielle et le 16 octobre 1940 il écrivit : L’agent de la résidence nous a lu et expliqué la circulaire daté du 12 octobre 1940 adressée par l’agent politique à Bahreïn aux sujets britanniques ayant signé le document daté du 17ème jour de Jamad al Thani 1359 en faveur d’Abdullah bin Faris. 16 octobre 1940. 9 En retour, Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi écrivit à l’agent politique à Bahreïn, Reginald George Evelyn William Alban, qui fut nommé le 18 octobre 1940, pour défendre sa positionet présenter des excuses concernant son secrétaire Abdullah bin Faris. La lettre disait : 8 Ibid., pp.34−35. 9 Ibid., p.38. SHARJAH ET LA SECONDE GUERRE MONDIALE

RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy