Tale of A City - Volume II

103 Formules de politesse d’usage. 7 Toutes les installations terrestres, maritimes et aériennes requises par les Britanniques avaient déjà été approuvées parCheikhSultanbinSaqr lorsque Mr Peel, l’officier de défense local du Golfe à la résidence du Golfe écrivit pour demander si le cheikh avait accédé à la requête.8 Il fut informé que le cheikh avait donné sa permission formelle pour le stationnement à Sharjah, uniquement pour la durée de la guerre, des appareils et du personnel attenant que le haut gouvernement britannique jugera nécessaires, en plus de l’exécution des différents travaux liés à l’aérodrome et l’attribution de gardes là-bas.9 L’accord sur l’aviation civile signé en 1932 arrivait à son terme, qui n’était que de 11 ans. La British Overseas Airways Corporation modifia l’accord pour la Royal Airways. Cheikh Sultan bin Saqr accepta l’atterrissage de vols KLM sur tous les terrains d’atterrissage autorisés avec permission spéciale contre le paiement d’une taxe de 5 roupies. En avril 1942, les habitants de Sharjah jouissaient d’un bon niveau de vie grâce à leur dur labeur. Il y avait également quelques activités de contrebande. Certains produits étaient transportés jusqu’en Perse sur des bateaux spéciaux. Pour ce qui est du cheikh, les concessions aériennes et pétrolières lui apportaient ce que l’on peut considérer comme des revenus considérables. Cependant la nouvelle selon laquelle les provisions venant d’Inde allaient diminuer se répandit dans la population. Cela causa de l’inquiétude. Pourtant, les principales causes de préoccupations quotidiennes pour la population à cette époque-là étaient les activités aériennes militaires des Britanniques. La paix arriverait-elle un jour ? Telle était la question que tous posaient. Tous voulaient voir la fin de la guerre avant que les provisions ne s’épuisent. 7 Ibid., pp.6−7. 8 Ibid., L.P.&S/12/3671,EXT.1990/1942. 9 Ibid. UNE BASE MILITAIRE EN TEMPS DE GUERRE À SHARJAH

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