107 Dans une lettre datée du 16 juin 1943, Cheikh Sultan bin Saqr répondit avec son approbation pour un renouvellement de cinq ans de l’accord aérien sans modification.15 Pour ce qui est des navires commerciaux venant à Sharjah, les dispositions furent prises par le ministre adjoint du gouvernement de l’Inde à Londres qui écrivit le 27 novembre 1943 en disant que les dispositions avaient été prises par la Compagnie de navigation de l’Inde britannique (BritishIndia Navigation Company) pour qu’elle envoie dès que possible six navires par mois à Sharjah dans les deux sens.16 La base aérienne de la RAF n’était pas plutôt prête à garder l’entrée du Golfe qu’un sous-marin allemand s’approcha de la ville de Khorfakkan le 16 octobre 1943. Un bombardier décolla de la base militaire de Sharjah et le fit couler en le bombardant. Des 53 membres de l’équipage du sous-marin, un seul survécut. Alors qu’il remontait à la surface, il fut récupéré par l’un des bateaux locaux et mis en détention, parce que Cheikh Abdullah al-Hammadi, gouverneur de Khorfakkan, n’était pas disponible ce jour-là. Il était parti pour Lengeh sur la côte perse. On envoya quelqu’un à Lengeh pour le rappeler mais le cheikh était déjà parti dans les régions intérieures tribales des Arabes. La nouvelle du prisonnier allemand sauvé du naufrage du sous-marin allemand se répandit partout. En conséquence, les autorités britanniques envoyèrent le HMS Hiravati à Khorfakkan avec Mr Rogers à son bord pour interroger le survivant allemand. Ce dernier déclara qu’il s’appelait Gunther Schmidt et que le sous-marin avait quitté la ville de Lorient, sur l’océan Atlantique, le 5 juillet 1943, puis contourné le cap de BonneEspérance pour rejoindre l’océan Indien et atteindre l’entrée du Golfe. Le prisonnier allemand fut emmené à bord du navire militaire britannique, qui partit peu après.17 15 Ibid. 16 Ibid., p.113. 17 Ibid., L.P.&S/12/3940,EXT.1504/1944,No.5−B, pp.1−4, I.O.R./R/15/2/702, pp.36, 40,42. UNE BASE MILITAIRE EN TEMPS DE GUERRE À SHARJAH
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