113 encouragés à développer la voie aérienne côtière perse de préférence à la voie arabe. 2 Le secrétaire d’état à l’Inde pour le gouvernement britannique à Londres écrivit une lettre au résident politique dans le Golfe datée du 8 janvier 1944 où il disait : Si, cependant, il s’avérait impossible pour la RAF d’effectuer les principaux travaux de construction requis par les Américains, nous pensons qu’il serait préférable d’essayer de les détourner vers la voie côtière perse, nonobstant les objections auxquelles nous sommes sensibles, plutôt que de les laisser faire le travail à Bahreïn et Sharjah. 3 Le 1er janvier 1944, la question des installations américaines fut étudiée plus avant par Londres à la lumière de la réponse du quartier général du Moyen Orient du ministère de l’Air et de la nécessité de conserver en l’état la position des Britanniques dans le Golfe. Cependant, en dépit du fait que c’était une question d’une importance capitale, le ministère de l’Air décida de suivre l’avis du secrétaire d’état à l’Inde qui était en faveur de l’utilisation de Bahreïn et Sharjah par les Américains. La raison pour laquelle il voulait essayer de détourner les Américains pour qu’ils utilisent la voie perse à la place était l’incapacité de la RAF à effectuer les travaux pour les Américains. Le secrétaire d’état à l’Inde pour le gouvernement britannique écrivit à cet effet un certain nombre de lettres au résident politique dans le Golfe, au gouvernement de l’Inde britannique, au département des affaires extérieures à Londres et à l’agent politique à Bahreïn dans lesquelles il expliquait : Les instructions sont donc données au quartier général de la RAF pour que tous les efforts soient mis enœuvre pour effectuer nous-mêmes les travaux de construction nécessaires pour les Américains à Bahreïn et Sharjah. 4 2 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.186/1944. 3 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.39/1943. 4 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.40/1944. LES AMÉRICAINS À SHARJAH
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