CHRONIQUE D’UNE VILLE 114 Quant aux Américains, ils continuèrent à faire pression pour obtenir une réponse rapide concernant Bahreïn. En conséquence, les Britanniques demandèrent au gouvernement de Bahreïn de louer un terrain pour la constructiondes installationsmilitairesaméricainesrequises.L’approbation fut donnée oralement par le conseiller au gouvernement de Bahreïn. Il fut donc décidé que les travaux commenceraient le 15 janvier 1944 pour se terminer le 15mars 1944. Cela devait laisser suffisamment de temps pour que les installations soient opérationnelles le 1er avril 1944. Telles furent les installations érigées à Bahreïn et Sharjah : - à Bahreïn : construction d’installations pour héberger 20 officiers et 80 hommes de troupe, ainsi que des installations supplémentaires pour loger 100 officiers et 100 hommes de troupe en transit. Les installations permanentes seraient destinées au ravitaillement en carburant, aux affaires opérationnelles, aux opérations de la tour de radio, à la diffusion et à la réception. - à Sharjah : construction d’installations à des fins météorologiques, et d’autres installations pour le logement de 10 officiers, 40 hommes de troupe, 25 employés et 25 ouvriers. Il y avait aussi des projets de construction d’une tour de radio avec des équipements compatibles avec la météo. L’aéroport de Bahreïn suffisait à leurs besoins et des places pour l’hébergement et le repos en sus des entrepôts pouvaient être construites dans les zones louées à la RAF. Cependant, il serait nécessaire de construire les installations pour les stations sans fil sur du terrain qui n’était pas donné en location par les Britanniques. Ces installations seraient construites en utilisant des blocs de corail local et comme les ingénieurs américains devaient superviser la construction, ils devaient utiliser 1000 ouvriers pour transporter les matériaux et 75maçons et charpentiers si les travaux étaient exécutés comme prévu. L’American Air Corps apporterait les provisions de l’étranger. Quant à l’eau, ils devaient utiliser l’eau disponible localement ou construire leur propre usine de distillation, semblable à celle qui était utilisée sur l’île de
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