115 Masirah en Oman. Eux seuls pouvaient s’organiser pour leurs propres installations de santé. Enoutre, l’agent politique àBahreïndemanda à l’agent politique àSharjah d’empêcher les Américains de contacter à la fois le cheikh de Sharjah et le cheikh de Dubaï.5 Le 22 décembre 1943, un groupe d’ingénieurs américains arriva à Sharjah pour prendre les dispositions nécessaires pour l’hébergement de 100 personnes qui devaient arriver à Sharjah au mois de février 1944. Une station de radio et de réception fut également construite à Sharjah. Tous les travaux de construction étaient menés par la RAF pour l’usage des Américains qui apporteraient leur propre équipement.6 Le résident politique dans le Golfe écrivit une lettre au secrétaire à l’Inde du gouvernement britannique le 31 décembre 1943 disant qu’il n’y avait rien dans leur accord avec le gouverneur de Sharjah qui l’obligerait à accepter une telle intrusion américaine.7 Les instructions données à la RAF du Moyen Orient le 11 janvier 1944 indiquaient qu’il était nécessaire de garder tous les travaux à Sharjah et à Bahreïn sous le contrôle des Britanniques afin de ne causer aucune gêne liée à la position des Britanniques vis à vis du cheikh de Bahreïn ou du cheikh de Sharjah.8 Le ministère de l’Air à Londres écrivit au commandement aérien britannique au Moyen Orient le 11 janvier 1944 : Bahreïn et Sharjah. Suite à de nouvelles conversations avec le Bureau de l’Inde et le ministère des Affaires étrangères, nous pensons qu’il est essentiel que les travaux sur ces sites restent sous contrôle britannique. La plus grande importance est attachée, en tant que part essentielle de la politique impériale, au maintien de la position stratégique exclusive britannique vis à vis des émirats du Golfe persique. Bahreïn et Sharjah ont en outre une signification stratégique considérable et, en tant que point d’étape sur la principale route 5 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.491/1944, I.O.R./R/15/2/761, p.7. 6 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.5140/1944. 7 Ibid. 8 I.O.R./L.P.&S/12/2043, EXT.122/1944. LES AMÉRICAINS À SHARJAH
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