Tale of A City - Volume II

119 à l’avance que toutes demandes auprès des autorités locales devront passer par le commandant de la station de la Royal Air Force dans ces villes. 14 Le 27 février 1944, le résident politique dans le Golfe écrivit une lettre au secrétaire du gouvernement de l’Inde britannique dans laquelle il disait qu’il restait encore quelques mois avant que soient terminés les travaux pour les forces américaines et que la date du 15 mars 1944, qui avait été précédemment décidée, était trop prématurée.15 Le 12 avril 1944, l’officier politique à l’agence politique de Sharjah remit au cheikh Sultan une lettre lui demandant l’autorisation qu’un appareil de la Royal Air Force utilise gratuitement les installations de l’aérodrome pendant la durée de la guerre. Il demanda également à signer une carte du terrain que la Royal Air Force utiliserait.16 Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, le gouverneur de Sharjah, répondit comme suit : Lettre n° 272 de 1363 18ème jour de Rabi al Thani (1 » avril 1944) Du gouverneur de Sharjah à l’officier politique de la Côte de la Trêve à Sharjah. Après les compliments d’usage. En référence à votre lettre n°620 datée du 17ème jour de Rabi al Thani (12 avril 1944) concernant notre accord pour signer la carte du terrain sur lequel la Royal Air Force est stationnée dans notre état de Sharjah sans payer de loyer. J’ai signé la carte. Je l’approuve et suis prêt à toujours faire de mon mieux. 17 Dans l’approbation de Cheikh Sultan à fournir à la RAF du terrain pour des constructions supplémentaires et sur la carte signée, il n’était fait nulle référence au fait que les Anglais loueraient les bâtiments nouvellement construits aux Américains. 14 I.O.R./L.P.&S/12/2043, EXT.896/1944. 15 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.1206/1944. 16 Ibid., L.P.&S/12/2043, EXT.1194/1945. 17 Ibid. LES AMÉRICAINS À SHARJAH

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