Tale of A City - Volume II

127 La Seconde guerre mondiale s’acheva et les Américains quittèrent Sharjah. Cependant la RAF resta y être autorisée. D’après l’accord signé avec les Britanniques, l’utilisation des installations de l’aérodrome par la RAF n’était autorisée que pendant la durée de la guerre. C’était clairement spécifié par l’approbation de Cheikh Sultan bin Saqr de « signer la carte du terrain sur lequel la Royal Air Force est stationnée dans notre état de Sharjah sans payer de loyer. »1 Le 25 juin 1946, le ministère des Affaires étrangères britannique émit un rapport, dans lequel il disait que s’il n’y avait aucune objection politique forte au retrait de la BOAC de Sharjah, la RAF devrait prendre les dispositions pour utiliser l’aérodrome. Ce changement d’usage, d’un usage civil à un usage militaire, nécessiterait la signature d’un nouvel accord avec le gouverneur de Sharjah ou plutôt de mettre les choses complètement au clair avec lui à ce sujet. Le rapport proposait également, avant toute discussion avec le ministère de l’Air, que leministère des Affaires étrangères présente volontiers son avis politique sur la question au ministre de l’Air et au bureau de l’Inde.2 Mr Harrison du ministère des Affaires étrangères, en Inde, exprima cet 1 I.O.R./L.P.&S/12/2043, EXT.1194/1945. 2 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.1878/1946.

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