Tale of A City - Volume II

CHRONIQUE D’UNE VILLE 128 avis politique dans sa lettre auministère de l’Air et au bureau de l’Inde datée du 6 juillet 1946. Il déclara : Le seul état ou gouvernement habilité à conclure un accord aérien avec Sharjah ouDubaï est le gouvernement de SaMajesté. En ce qui concerne Sharjah, il serait peut-être préférable, afin d’éviter que l’on nous accuse d’établir une base de la RAF ici, que les installations requises par la RAF soient couvertes par un accord d’aviation civile en l’état actuel même si les demandes d’aviation civile en cours ne représentent qu’une petite partie de celles de la RAF et si l’aérodrome était géré par la RAF. Dans ce cas, cependant, l’accord nécessiterait probablement quelques modifications, par exemple les références à la BOAC pourraient être remplacées par des références au gouvernement de Sa Majesté ou à leurs agents. 3 Le ministère de l’Air répondit à son tour le 20 juillet 1946, disant que l’utilisation de l’aérodrome de Sharjah était considérée comme nécessaire, puisqu’il s’agissait du terrain de décollage et d’atterrissage de la RAF sur la route de l’Extrême Orient. En conséquence, le ministère de l’Air devrait se tenir prêt, en vertu des termes appropriés, à reprendre les responsabilités assignées à cet aérodrome par la BOAC. Le ministère de l’Air envoya son avis au ministère des Affaires étrangères de l’Inde britannique dans une lettre datée du 25 juillet 1946. Cette lettre disait : Le terrain d‘aviation de Sharjah est une nécessité permanente comme étape sur la route principale de la Royal Air Force vers l’Extrême Orient. Nous serons donc prêts, en conséquence, à reprendre la responsabilité de ce terrain d’aviation à la BOAC et à fournir les installations d’urgence dont la BOAC pourrait avoir besoin. Il n’y aura aucune demande régulière de la part de la RAF pour utiliser Dubaï, et nous pensons qu’il faudra mettre un terme à la location de cette base. Nous voudrons sans doute laisser en place les amarrages, cependant, en cas d’urgence. Vous communiquerez sans doute avec le résident politique et avec le gouvernement indien sur les questions politiques et celles de l’aviation civile, et lorsque vous connaîtrez 3 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.4539/1946.

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