Tale of A City - Volume II

129 leur avis, nous pourrons étudier avec le ministère des Affaires étrangères et avec le ministère de l’Aviation civile, quel type d’accord devra remplacer l’accord actuel le moment venu. 4 Le ministère de la Défense décida de remplacer l’accord existant par un autre qui leur permettait de transformer l’aérodrome civil en base militaire à l’usage de la RAF britannique. Cependant, il ne restait que deux ans avant l’expiration de l’accord existant et Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, le gouverneur de Sharjah, demandait déjà que soient augmentés le loyer et les autres frais liés à l’aérodrome. Afin de régler certaines des questions afférentes, l’agent politique à Bahreïn rendit visite au cheikh de Sharjah. Il écrivit également au résident politique dans le Golfe à Bouchehr pour lui communiquer cette information. En réponse, le résident politique dans le Golfe écrivit une lettre datée du 15 janvier 1946 au ministère des Affaires étrangères de l’Inde britannique, avec copie au commandant de la force aérienne britannique, disant que le cheikh de Sharjah avait refusé les paiements pour les mois de juin et juillet, qui lui étaient dus en vertu de l’accord du 22 juillet 1932 sur l’aérodrome de Sharjah. Il rapportait également qu’après la visite de l’agent politique à Bahreïn, le cheikh avait accepté les paiements, mais avait ensuite écrit pour demander une augmentation du loyer.5 Lesministères desAffaires étrangères àNewDelhi et àLondres entamèrent des consultations à propos du changement de certaines clauses de l’accord entre le gouvernement de Sharjah et le gouvernement britannique. Dès que le résident politique dans le Golfe en eut connaissance, il envoya une lettre circonstanciée aux deux bureaux susmentionnés, datée du 1er octobre 1949, disant : Tout indique que le terrain d’atterrissage de Sharjah continuera à être utilisé assez fréquemment par des appareils civiles indiens, privés et étrangers. Je recommande donc que l’accord aérien existant puisse rester en vigueur jusqu’à son terme du 22 juillet 1948. Il sera souhaitable d’obtenir du cheikh qu’il approuve certaines modifications verbales sur les 4 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.5156/1946. 5 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.736/1946. D’UN AÉRODROME CIVIL À UNE BASE MILITAIRE

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