CHRONIQUE D’UNE VILLE 130 lignes proposées dans le paragraphe 2(c) de la lettre n° Ext. 4539/46 du bureau de l’Inde datée du 6 juillet 1946 et adressée au ministère de l’Aviation civile. Si vous le souhaitez, je soumettrai des recommandations spécifiques concernant ces modifications. 6 Dans sa lettre du 17 février 1947, le résident politique dans le Golfe formula ainsi ses recommandations aux ministères des Affaires étrangères à Londres et à Delhi : Après mûre réflexion, j’en viens à la conclusion qu’il est préférable de ne pas modifier l’accord actuel si cela peut être évité. Le cheikh fait pression pour augmenter sa subvention, le paiement d’un loyer pour le terrain, etc., et n’accepterait probablement les modifications du type de celles qui sont demandées que si ses demandes étaient satisfaites. D’ici à ce que l’on parvienne à une décision concernant ces demandes, il est possible que l’accord actuel ait presque complètement expiré, et nous nous trouverons donc dans l’obligationde lui proposer davantage d’incitations à conclure un nouvel accord. Je propose donc que l’accord reste en l’état et que nous décidions dès que possible de ce que nous voulons demander à l’avenir et de ce que nous sommes prêts à payer pour ces demandes. Il sera peut-être commode de négocier un nouvel accord avant l’expiration de l’accord actuel. À la lumière des remarques ci-dessus, je demande l’autorisation d’informer le cheikh qu’il sera payé pour la location du terrain pour le camp de la RAF, à effet de la cessation des hostilités avec le Japon. Je formulerai ensuite des recommandations concernant le montant du loyer qui devrait lui être proposé. 7 Le 28 mars 1947, le ministère de l’Air britannique approuva les suggestions du résident politique dans le Golfe et envoya la lettre suivante au ministère des Affaires étrangères en Inde : …à propos des installations aériennes à Sharjah Nous sommes d’accord sur le fait qu’il serait préférable de ne pas modifier l’accord existant avant le moment de son renouvellement. Le fort de laBOACàSharjah sera réclamé par laRAF s’il doit être libéré par laBOAC. J’ai 6 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.6971/1946. 7 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.476/1947.
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