131 cependant cru comprendre que la BOAC garderait du personnel de balisage à Sharjah pour servir d’agents pour le ministère de l’Aviation civile, dans l’objectif de disposer d’un système de balisage sur cette portion de la route principale vers l’Inde. Nous demanderons donc à garder tous les bâtiments de la RAF à Sharjah. Nous sommes d’accord sur le fait que le loyer du terrain devrait être payé par la RAF pour le camp de la RAF à effet de la fin de la guerre avec le Japon. Le résident politique transmettra sans aucun doute en temps utile ses suggestions concernant le montant à payer. 8 Après la Seconde guerremondiale en 1945, le premierministre britannique Clement Attlee dit qu’il accorderait à l’Inde son indépendance avant le 1er juin 1948. Cependant, Lord Mountbatten, vice-roi des Indes, se hâta de déclarer l’indépendance après les troubles qui éclatèrent à cette époque-là, faisant pression pour obtenir l’indépendance. Le 15 juin 1947, la Chambre des Communes britannique approuva l’acte d’indépendance de l’Inde, fondé sur les recommandations de LordMountbatten. Il fut suivi le 15 août 1947 par le discours de déclaration d’indépendance de Jawaharlal Nehru. Les relations entre le résident politique dans le Golfe et le ministère des Affaires étrangères à Londres n’étaient pas aussi bonnes qu’avec le bureau de New Delhi. En conséquence, les communications avec le ministère des Affaires étrangères à Londres furent transférées. Afin de s’organiser par rapport aux forces armées requises dans le Golfe, le commandant supérieur des forces britanniques convoqua une conférence qui devait se tenir sur le terrain d’aviation de la RAF d’al-Fayyid à Ismailiyya en Égypte. Les préparatifs eurent lieu et des spécialistes des affaires du Golfe furent consultés. Les communications furent établies entre le résident politique dans le Golfe et celui de Bahreïn, L.R. Hay. À cette époque-là, la résidence du résident politique dans leGolfe avait été déplacée de Bouchehr sur la côte perse à Bahreïn. Hay écrivit le 29 juillet 1948 une lettre à L.F.L. Pyman du département de l’Orient du ministère des Affaires étrangères à Londres : Cher Pyman, Suite à votre lettre semi-officielle n° (E8863/605/G) du 2 juillet 1948, 8 Ibid., L.P.&S/12/2042, EXT.887/1947. D’UN AÉRODROME CIVIL À UNE BASE MILITAIRE
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