Tale of A City - Volume II

135 qui peuvent mis en œuvre au dernier moment. Page 4. Discussion. ‘Si nous n’intervenons pas plus qu’aujourd’hui, nous risquons une détérioration rapide de notre position dans les émirats car ils sont de plus en plus exposés à des influences extérieures, qui laisseront le champ libre à des influences extrémistes.’ Je ne suis pas du tout d’accord avec cette affirmation. Les gouverneurs actuels des états du Golfe ont pleinement conscience des dangers du communisme et d’autres influences extrémistes, qui sont de toute façon très peu visibles, et ils sont prêts à prendre toutes les mesures possibles pour les contrecarrer. Je considère aussi que la plupart de ce qui suit n’est pas au fait des réalités de la situation. L’administration de Bahreïn est de très loin supérieure à celle des pays voisins duMoyenOrient, comme l’Arabie saoudite, l’Irak et la Perse, comme en témoignent des visiteurs venant de ces pays au Bahreïn. Au Koweït, également, l’administration, bien que loin derrière celle de Bahreïn, et quelque peu primaire, fournit plus de sécurité et de liberté au citoyen que celle des pays voisins duMoyenOrient. L’administration duQatar, des États de la Trêve et deMascate est bien connue pour être arriérée mais ces endroits sont éloignés des principales voies de communication et les habitants sont extrêmement primitifs. Il faudra sérieusement essayer d’amener le cheikh duQatar à améliorer son administration dans un an ou deux, lors que la compagnie pétrolière entrera en phase de production, et c’est une question que je garde à l’esprit, mais il sera bien temps de nous préoccuper des États de la Trêve lorsque nous y aurons établi une agence politique, et même alors, nous devrons agir très lentement. 11 Le 17 novembre 1948, le résident politique dans leGolfe écrivit auministère des Affaires étrangères à Londres, commentant certaines propositions faites lors de la conférence du commandant en chef à Fayyid à laquelle il avait assisté. Il déclarait : Le 4 novembre, j’ai assisté à une conférence du commandant en chef à Fayyid afin de discuter certaines propositions qui avaient été faites pour fournir une protection en cas d’urgence soudaine qui apparaîtrait dans l’un des états du Golfe. Les participants à la conférence avaient devant eux un papier contenant une proposition 11 Ibid., pp.11−13. D’UN AÉRODROME CIVIL À UNE BASE MILITAIRE

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