Tale of A City - Volume II

143 lorsqu’il rencontra Jasim al-Kazmawi. Ce dernier dit à Salih que Cheikh Sultan bin Salem se trouvait dans la maison de Cheikh Mohammed bin Saqr al-Qasimi. Cheikh Mohammed bin Saqr al-Qasimi emmena Cheikh Sultan bin Salem dans une pièce à l’étage, dont l’entrée se faisait par la résidence familiale et donnait sur la cour ouest devant la maison. Elle donnait également sur l’entrée ouest et la zone du majlis, qui était séparée de la zone d’habitation par une autre entrée. Il était midi et Cheikh Sultan bin Salem prenait son déjeuner. Peu après, des sirènes de véhicules se firent entendre autour de la maison de Cheikh Mohammed bin Saqr. Cheikh Mohammed bin Saqr regarda dehors depuis la pièce à l’étage qui donnait sur la cour de devant et vit des soldats britanniques qui encerclaient la maison sur son flanc ouest. Il cria à ses propres gardes et à ses serviteurs de prendre leurs armes et de fermer les portes. L’un des serviteurs répondit en disant que les soldats britanniques encerclaient la porte est qui donnait sur la cour du fort. La résidence, cependant, disposait d’une autre porte sur le côté nord, appelée la porte de la cuisine, et dont l’existence était peu connue. Elle donnait sur une petite cour entourée des maisons des voisins : Marian bin Saadallah, Salem Dhraa’ et Rashid al-Ghazal. Entre ces maisons il y avait des passages étroits par lesquels une seule personne à la fois pouvait passer. Ainsi, Cheikh Mohammed bin Saqr emmena Cheikh Sultan bin Salem à la porte de la cuisine avant que les soldats britanniques ne puissent y parvenir. Il l’en fit sortir escorté par Salih Bal Irshad et Rashid bin Mutraq al-Saman. Avec eux se trouvait un serviteur qui avait les clés de l’une des maisons en palmes en face de la boutique de Mohammed al-Kukkardi, de la région de Shuwahis. Cette maison était utilisée par Cheikh Mohammed bin Saqr pour héberger ses hôtes car elle était proche de sa propre maison. Pour ma part, je continuai à observer les soldats britanniques dans la cour devant la porte ouest par la fenêtre à l’étage qui donnait sur la cour de devant. Je vis les soldats se cacher derrière leur véhicule militaire. Peu après, le véhicule fit marche arrière, mettant en évidence des sacs de sable empilés LA VILLE PUNIE

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