Tale of A City - Volume II

145 nourriture, des armes, des munitions et autres produits nécessaires venant de Sharjah. Pendant ce temps, il était basé à Nabaibigh et le 31 juillet, avec une escorte de 12 hommes il traversa Dhaid, rassembla une escorte plus nombreuse et continua son voyage. À midi le même jour lui et ceux qui l’accompagnaient et dont le nombre s’élevait à 30 hommes firent halte à Khudaira un village désert au pied des collines à l’est de l’entrée duWadi el Qur. Après avoir pris son repas là-bas, il se mit en route directement pour Menei’e et y résida. Son escorte était composée de membres des tribus Beni Qitab, Khawatir et Ghufula. Cheikh Sultan bin Salem était très réservé et évita délibérément de révéler comment et par qui il avait été aidé dans sa fuite de Sharjah. Il évita volontairement de suivre les traces de voitures allant à Batimah, Mascate lors de son voyage jusqu’à Mene’i car il avait peur d’être poursuivi par des automobiles. Il choisit Banaibigh comme premier lieu d’arrêt car c’était entouré de dunes hautes et pentues sur lesquelles les voitures ne pouvaient pas grimper. Il posta des gardes dans le Wadi el Qur près de l’entrée du Wadi Menei’e pour qu’ils inspectent tous les camions qui traversaient le Wadi. Ses projets d’avenir ne sont pas connus. Lorsqu’il s’installa à Menei’e, Cheikh Sultan bin Salem renvoya tous les hommes qui l’avaient escorté, y compris Salih Bal Irshad, qui rapporta tout avec moult détails à l’agent politique, Jasim bin Mohammed, lorsqu’il revint à Sharjah. Salih rapporta que Cheikh Sultan bin Salem avait l’épaule gauche bandée et prétendait qu’il avait subi une légère blessure. Il ajouta que tous les hommes qui avaient rencontré Cheikh Sultan bin Salem après son départ de Sharjah, lui compris, avaient vu le bandage mais pas la blessure ellemême. L’agent politique, Jasim bin Mohammed, fit vite pour écrire à l’agent politique à Bahreïn que Cheikh Sultan bin Salem, en signalant et en bandant son épaule, essayait d’étayer l’argument selon lequel il n’avait tiré qu’après qu’on lui avait tiré dessus et qu’il avait été blessé. Jasim bin Mohammed ajouta également qu’après que Cheikh Sultan bin Salem avait menacé de le tuer avant de s’échapper de Sharjah, aucune trace de sang n’était visible sur ses vêtements. LA VILLE PUNIE

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