147 été rejeté par Cheikh Sultan et son frère, car cela impliquait de transformer Sharjah en base militaire. À présent, le fameux accord revenait sur le devant de la scène mais fut rejeté tout aussi vigoureusement. Le 23 août 1948, le résident politique dans le Golfe transmit ses instructions à Mr Pelly, l’agent politique à Bahreïn, lui demandant de mettre en œuvre des mesures punitives contre Sharjah et ses habitants. Aumilieu dumois de septembre 1948, les Anglais, par l’entremise de leur agent politique à Sharjah, Jasim binMohammed al-Kazmawi, présentèrent les mesures qui seraient prises contre le cheikh de Sharjah pour son manque de coopération dans les relations avec Cheikh Sultan bin Salem. Ces instructions disaient : J’ai dit à l’agent de la résidence de refuser le permis de voyager aux sujets de Sharjah et demandé aux cheikhs des autres états de la Côte de la Trêve de faire de même. Les quotas de nourriture peuvent être interrompus même les steamers qui la transportent continuent de faire escale à Sharjah, en demandant à Grey Mackenzie & Co à Bassora de faire en sorte que le quota de blé de Sharjah soit livré àDubaï. LaDubaï FoodCompany est prête à en prendre livraison et à s’en occuper selon nos instructions. Les quotas de sucre et de tissus à la pièce de Sharjah viennent de Dubaï et peuvent aisément être arrêtés en demandant à Dubaï de ne pas les envoyer. Arrêter l’approvisionnement en sucre et en tissu et peut-être envisager d’arrêter l’approvisionnement en blé apporté à Sharjah par bateau.8 En conséquence de ces mesures, Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, gouverneur de Sharjah, rencontra son frère, Cheikh Mohammed bin Saqr al-Qasimi, gouverneur adjoint de Sharjah, et s’entendit avec lui sur le moindre des deux maux : Cheikh Mohammed bin Saqr al-Qasimi dut se rendre aux Anglais.9 8 I.O.R./R/15/1/286, p.42. 9 B.L./F.O.68352, E12871, p.45. LA VILLE PUNIE
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