Tale of A City - Volume II

CHRONIQUE D’UNE VILLE 158 Le 27 décembre 1950, Hay envoya une lettre au ministre des Affaires étrangères à Londres à propos des vols de Sharjah. Il y disait : Je n’ai pas connaissance de quelque trouble que ce soit sur la Côte de la Trêve qui résulterait du passage de Juifs par Sharjah et je ne pense pas qu’à présent il n’y ait aucun véritable risque d’ « attaque par des tribus armées » comme le craint Bernard, même si je demande à Pelly d’obtenir de Mitchell ‡ qu’il le confirme. Je suis d’accord, cependant, sur le fait qu’il est possible qu’un certain nombre d’agents soviétiques parviennent en Palestine par ce canal, même si je doute fort que nous puissions entreprendre quoique ce soit au niveau local pour l’empêcher. Nous pourrions, je pense, obtenir les listes des passagers passant par Sharjah sur les appareils de N.E.A.T avec les détails de leurs papiers d’identité. Merci de me faire savoir s’il convient de le faire. 10 L’officier politique à Sharjah, Patrick Stobart, était responsable des dispositions concernant le logement sur l’aérodrome de Sharjah. Il écrivit deux rapports au résident politique à Bahreïn et y inclut les renseignements suivants :11 Rapport n°1 Ce rapport est sous la forme de la liste des vols de Near East Air Transport Co. (qui deviendra Middle East-Sharjah Airways) ayant atterri à Sharjah à certaines dates. Aucun des ces atterrissages n’était autorisé. Le rapport de Stobart inclut également les points suivants : • Les vols de Near East entre Lydda et Sharjah, Karachi, Bombay, Hong Long et retour ont été bien organisés entre le 25 avril et le 22 septembre 1950. • Le vol externe vers Hong Kong continuait pratiquement à vide pour prendre des passagers à Sharjah et à Karachi qui voulaient aller à Bombay. • Le nombre de vols n’a pas été négligeable. 10 Ibid., GA58/2. 11 Ibid., GA58/6. ‡ Le Dr Harry Mitchell était à Sharjah pour succéder à Patrick Stobart aux responsabilités d’officier politique.

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