Tale of A City - Volume II

21 que, ne souhaitant pas interférer dans cette affaire, j’ai expliqué à Eissa l’urgence de l’affaire le 16 et demandé à avoir de la main d’œuvre sans délai. Houssain a expliqué que le cheikh ne voulait pas payer un taux de coolie d’une roupie par jour et les coolies refusaient de travailler pour moins cher. Le 17, une douzaine d’hommes supplémentaires se sont présentés pour travailler. Le tindal m’a informé qu’ils avaient été envoyés par le cheikh pour travailler pour 12 annas par jour. Au bout de 2 heures, ces hommes ont cessé de travailler, disant qu’ils ne travailleraient pas pour moins d’une roupie par jour. J’ai vérifié auprès de l’un des coolies qu’ils avaient été envoyés par Houssain et non par le cheikh. Le 18, j’ai compris qu’il fallait faire quelque chose et que si Eissa ne pouvait pas m’aider, il fallait que je m’aide moi-même, je suis allé donc voir le cheikh avec Natha Singh et lui ai expliqué l’urgence en lui demandant son aide. Il a envoyé immédiatement 24 hommes qui ont été mis au travail. Le 19 je me suis enquis auprès du tindal du taux auquel ces nouveaux hommes devaient être rémunérés par le cheikh puisque, à ce moment-là, j’ai présumé que tous les paiements devaient être effectués par le cheikh et que je me contenterais de les approuver comme « justes et raisonnables. » On m’a donné le chiffre d’une roupie par jour. 8. Ce soir-là, le cheikh est venu sur le site pour voir les travaux et je lui ai dit que je savais que le taux du bazar était inférieur à 8 annas, et que je ne pouvais pas approuver des salaires si excessifs. Il a répondu qu’il ne savait pas combien les coolies étaient rémunérés, qu’Eissa s’occupait de tout, un taux d’une roupie par jour était beaucoup trop élevé, et il m’a demandé d’obtenir d’Eissa qu’il fasse baisser le taux, dans la mesure où il (le cheikh) devrait payer tout ce qu’Eissa avait dit. J’ai vu donc Eissa ce soir-là et lui ai dit que je ne cautionnerais aucune avance au cheikh si le salaire des coolies n’était pas réduit à 12 annas par jour. Il a répondu qu’il lui saurait impossible de trouver des hommes pour un tel taux, qu’il ne serait être tenu responsable si les travaux en pâtissaient en conséquence et a répété que la main d’œuvre ne serait pas satisfaisante avant le retour de la LA CONSTRUCTION DE L’AÉRODROME DE SHARJAH

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